CAQ : faut les arrêter, y sont en train de vider le Québec

  • Sans aucun débat public

Enfin une bonne idée de l’affairiste caquiste, premier ministre du Québec, François Legault qui : « menace Ottawa (Justin Trudeau et le Parti libéral du Canada) de tenir un référendum dans la province sur l’immigration » (Le Journal de Montréal, 10 avril 2024). Mais jamais, au grand jamais, il n’a été suggéré de tenir un référendum, comme cela se fait ailleurs et dans plusieurs états américains, sur les milliards de dollars de fonds publics versés à Northvolt ; sur la privatisation d’Hydro-Québec par le biais de l’éolien et des nouveaux barrages ; sur les baisses d’impôt sur le revenu qui bénéficient avant tout surtout aux nantis ; sur la création d’hôpitaux privés entièrement subventionnés ; sur les milliards de dollars versés au cartel des communications (Videotron, Telus, Rogers et Bell) pour qu’il daigne aller en région ; sur la nomination partisane d’amis, au gros salaire de top notchs du privé à la tête d’organismes publics comme Hydro-Québec, Santé Québec, Investissement Québec et sur la destruction approuvée et encouragée par la CAQ d’importants milieux humides : « 74 milieux humides sur le site de Northvolt » et « Feux vert donné par la CAQ à Microsoft pour détruire des milieux humides afin d’y construire ses centres de données » (Le Devoir, 16 novembre 2023 et le Journal de Montréal, 21 mai 2024). Des milieux humides, quossa donne ?

  • La CAQ sur ses derniers milles et ils le savent

À la CAQ, les matamores venant du privé et qui vont retourner au privé l’an prochain, savent très bien que les carottes sont cuites pour eux et qu’ils ne seront pas réélus. Alors, afin de s’assurer d’une bonne job dans une belle grosse compagnie privée, mais subventionnée, les Duranceau, Legault, Fitzgibbon, Girard, Dubé et Cie s’empressent de vider le Québec de ses derniers biens et services publics au profit de faiseux, appauvrissant ainsi la majorité au profit d’une certaine minorité. Déjà ils sentent la soupe très chaude et Éric Girard ne dément pas qu’il va quitter le bateau caquiste lui qui a toujours rêvé de devenir ministre des Finances du Canada et qui s’est déjà présenté aux élections fédérales sous la bannière du Parti conservateur du Canada. Un autre nationaliste et progressiste de la CAQ. Et il y a aussi Fitz, les gros bras, qui laisse planer le doute sur la poursuite de sa « fructueuse » carrière politique. Ses parties de chasse avec ses riches amis sur une grosse île privée lui manquent énormément. Si ces deux-là partent ça sera une bonne affaire pour les Québécois, eux qui, comme Dubé et Legault, disent ouvertement préférer le privé au public et trouvent que l’État est toujours trop gros, mais jamais les transnationales privées occidentales : « Éric Girard réitère son rêve (sic) de devenir ministre conservateur des Finances du Canada » (Le Journal de Montréal, 16 avril 2024). Éric, on a juste hâte que tu décalisses au plus vite avec tes semblables.

  • Les fumistes caquistes du privé aux commandes de l’État

Ça n’a pas aucun mautadit bon sens et personne ne dit rien surtout pas les chroniqueurs émérites du Journal de Montréal (Robitaille, Martineau, Dumont, Facal et Bock-Côté) qui, en bons arriérés qu’ils sont, trouvent tout le temps le gouvernement trop gros et inefficace, mais pas le privé, par exemple Québecor qui est inondée continuellement de fonds publics. Si Québecor arrêtait, comme d’autres firmes, de vivre sur le dos des contribuables et aux crochets du gouvernement, peut-être que l’État québécois serait moins gros et pourrait se concentrer sur les services et les biens publics. Des B.S. corporatifs et leurs petites grenouilles intellectuelles de journalistes et de chroniqueurs qui viennent nous faire la morale. J’y reviens dans mon prochain article.

Mes amis lisez, le titre de ces récents articles tirés du Journal de Montréal et dites-moi vraiment si vous trouvez ça normal, que cela représente le zénith démocratique et que c’est de cette façon que l’on doit gérer l’État ? :

  • 16 mai 2024 : « Une ex-ministre caquiste (MarieChantal Chassé) et ex-adjointe parlementaire de Fitzgibbon devient lobbyiste et courtise maintenant le ministère de l’Économie de Fitz ». Ah la belle affaire ! MarieChantal dit qu’elle travaille maintenant pour une firme dite « d’innovation »), MC2 Vison inc. Une autre téteuse de fonds publics !
  • 16 avril 2024 : « Démission du député caquiste Éric Lefebvre (qui se joint aux conservateurs à Ottawa, mais qui continuera à siéger au parlement du Québec afin d’encaisser son chèque de paie jusqu’aux prochaines élections fédérales). Et on tolère ça. Petite vermine, va !
  • 14 mars 2024 : « Un lobbyiste de pétrolières et minières devient v-p des relations externes et communications d’Hydro-Québec ». Geste dégradant posé par Sabia envers les employés à l’interne.
  • 19 juillet 2023 : « La députée caquiste Joëlle Boutin démissionne et retourne dans le secteur privé à titre de lobbyiste chez Levio ».
  • 23 février 2023 : « Elle passe de la firme de consultation américaine internationale McKinsey au cabinet du ministre Fitzgibbon ». C’est pour ça que l’on aime tant Fitz. Pourquoi et pour qui, selon vous, faut-il pour la CAQ, toujours aller chercher les tops guns du privé pour gérer l’État, eux qui privilégient constamment l’intérêt public et le bien commun avant le bien-être d’une certaine minorité ? Faut faire appel aux « cerveaux » du privé, car il n’y en a pas pantoute dans le réseau public.
  • 24 avril 2020 : « Nomination d’un ami (qui provient d’un gros bureau de comptables) de Fitzgibbon à la tête d’Investissement Québec ». Et Fitz n’est pas un cheap, avec notre argent s’entend : « Fitzgibbon défend la rémunération de 1,1 M$ du patron d’Investissement Québec » (7 mars 2021).
  • Hydro ; avec Fitz et Sabia aux commandes ; va devenir une coquille vide, oui madame

Fitz et son, goon, président d’Hydro, Michael Sabia, privatisent en grand et rapidement notre instrument collectif au profit d’opportunistes et ça passe comme une lettre à la poste sans aucune consultation et sans aucune étude. C’est ça l’idéologie et ça se prétend pragmatique et réaliste. D’ailleurs, tous les gouvernements passés, péquistes, libéraux, conservateurs et caquistes n’ont fait que ça : privatiser et baisser les impôts et les taxes des entreprises et des nantis.

Hey ! Ça ne vous fait pas frémir et vous n’avez pas peur pour la génération future quand vous lisez ces autres nouvelles concernant la privatisation en accéléré d’Hydro-Québec commandée par le porte-queue Pierre Fitzgibbon :

  • 10 mai 2024 : « Après deux ventes en deux semaines, Hydro-Québec envisage d’autres cessions » (Le Journal de Montréal). Oui, Hydro-Québec va devenir une sorte d’agence vidée de son essence et de sa raison d’être.
  • 25 avril 2024 : « Bornes de recharge : Hydro-Québec veut laisser sa place au secteur privé (des bonnes pétrolières qui nous veulent toujours du bien. Je vous l’ai dit, l’État est toujours trop gros et le privé, même Exxon Mobil, Esso, trop petit) (Radio-Canada).
  • 27 janvier 2023 : « Fitzgibbon veut laisser tout l’éolien au privé (mais sur le bras des Québécois) » (Le Devoir). Ça va nous coûter beaucoup plus cher, mais le privé c’est mieux.
  • 30 mars 2023 : « Fitzgibbon ouvre la voie à des barrages privés » (Le Journal de Montréal)

Et viendra ensuite la privatisation des barrages de la Baie-James et de la Manic. Réné Levesque a-t-il nationalisé Hydro pour en venir là. Notre meilleur premier ministre et le plus authentique doit se retourner souvent dans sa tombe. Auriez-vous pu imaginer que René Lévesque, Camille Laurin, Jacques Parizeau et Pierre Bourgault deviennent lobbyistes ? Charest, Couillard, Harper et d’autres oui et sans aucune gêne.

  • Et ça continue les folleries caquistes

L’étincelante et fascinante ministre caquiste de Transports, Geneviève Guilgault, qui vient nous dire que : « L’État n’a pas à gérer le transport collectif (comme le REM) » (Radio-Canada, 24 avril 2024). Au nom de quel principe et à quel priori madame ? Et puis : « Québec (CAQ) confiera au privé le stockage de nos données informatiques (par exemple à Microsoft et à Amazon, qui ne sont jamais trop gros) et : « Données. Pas question d’une société d’État » (Le Devoir, 5 février et 16 août 2019). Comme pour ben d’autres choses : « La CAQ dit non à une consultation sur les données de santé » (Le Journal de Montréal, 23 septembre 2020). Comme la CAQ a dit non à l’examen du projet Northvolt par le BAPE. Qu’il fait bon vivre en démocratie. Et parmi tant d’autres : « Le gouvernement Legault enclenche la réalisation de deux hôpitaux privés (ce n’est plus seulement des cliniques privées, mais bel et bien des hôpitaux privés qui n’ont de privé que le nom puisqu’ils sont subventionnés à plus de 100 % par l’État qui pour faire ça n’est pas trop gras) » (Le Journal de Montréal, 7 mars 2023). Je vous le dis et répète : faut arrêter les faire-valoir de la CAQ qui dilapident nos biens et services publics et qui va faire du Québec une grosse entreprise ouverte à la business.

Mes chicotements concernant Paul St-Pierre Plamondon

  • S.V.P., ne me criez pas des noms : merci

Je sais que vous aimez bien l’actuel chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon. Une personnalité agréable qui est tout le contraire des faces à claques Pierre Fitzgibbon, Jean Charest, Monique Jérôme-Forget, Gaétan Barrette, Lucien Bouchard et Cie. Hypocrites et menteurs, ces préposés aux commandes patronales.

Tout comme Gabriel Nadeau-Dubois, que l’on aime bien ramasser ces derniers temps, Plamondon est calme, pondéré et respectueux. Des qualités faciles à avoir quand on est dans l’opposition. Une fois au pouvoir, les comportements et les idées changent souvent. C’est à voir, car Paul St-Pierre Plamondon a l’immense mérite d’avoir sorti le PQ des limbes et c’est lui qui va le porter au pouvoir en 2025. Au moins avec le Parti québécois, on peut compter sur eux pour défendre énergiquement notre langue qui se meurt au même rythme que l’égalité des chances assurée par un État digne de ce nom. Le déclin du français voulu par le patronat, le Parti libéral du Québec, qui doit sa survie à ses comtés anglophones et allophones, et aux libéraux et conservateurs à Ottawa est amplifié par la venue constante de pseudo-réfugiés, d’étudiants, de travailleurs et d’immigrants qui préfèrent l’anglais au français. Oui à l’immigration, mais de francophones ou de latinos d’Amérique. Bon, jusque là ça va ?

  • Je me pose toutefois des questions sur sa véritable nature

Je me demande sérieusement si St-Pierre Plamondon est un progressiste sincère de longue date ou simplement un de ces opportunistes, qui sont, hélas, très nombreux en politique. Aie, avant de sacrer après moi, veuillez écouter ce que je vais vous dire : il y a vraiment matière à se poser des questions, à moins que…

En 2013, Paul St-Pierre Plamondon a cofondé, avec nulle autre que la ministre libérale fédérale des Affaires étrangères et ex-candidate à la mairie de Montréal, Mélanie Joly, une charmante dame issue de l’industrie marketing structurelle qui a cette qualité intrinsèque et structurelle de parler beaucoup pour absolument ne rien dire de substantiel et de sérieux, le regroupement de jeunes professionnels diplômés universitaires nommés très pompeusement « Générations d’idées ». Évidemment que l’on peut avoir des amis qui sont portés par la grosse droite, mais de là à s’associer avec eux (comme Mélanie Joly) pour fonder un groupe de « réflexion », là je suis en droit, du moins je le crois, de me poser des questions. Tellement superficielle Mélanie et très imbue de sa petite personne. Paul St-Pierre Plamondon et Mélanie Joly, qui est loin d’être une indépendantiste, sont-ils encore amis ? Tiens parlant pour rien dire, voici un exemple probant tiré d’un article du Devoir daté du 22 mars 2022 : « Ukraine : la défaite de la Russie est existentielle (sic) affirme Mélanie Joly ». C’est quoi au juste une défaite « existentielle » ? La victime est-elle, elle aussi « existentielle » ?

  • Générateur « d’idées » vous dites !

Et puis donner comme nom à ce club sélect « Génération d’idées » ça fait un peu beaucoup prétentieux selon moi. Eux, ils les ont les idées : c’est inné chez eux. Génération d’idées émanant de jeunes personnes universitaires douées. Allez les moins jeunes, tassez-vous, car arrive la jeunesse qui pour une fois a de vraies idées novatrices, modernes et de son temps. Et hop, les vieux, avancez en arrière avec votre radotage et dégagez. Concentrez-vous à jouer au bingo, et à la pétanque ou au mini-putt. Génération « d’idées » : je n’en reviens pas comme choix de nom et du choix de Mélanie Joly comme associée qui va, elle, nous faire grâce généreusement de ses idées révolutionnaires. Pis, me donnez-vous un peu raison ? Enfin !

  • Pour un Québec lucide

Ça me fait penser aux lucides autoproclamés de la droite radicale qui, deux ans avant la fondation de Génération d’idées, soit en 2005, nous avaient pondu une chiure intellectuelle d’à peine dix pages, intitulée : « Pour un Québec lucide ». Pour ces charlatans et démagogues, un Québec lucide doit se faire, comme État, tout petit avec peu de services publics et faire l’éloge des baisses d’impôts, des privatisations, du décloisonnement, de la déréglementation à tout crin, des traités de libre-échange, des lois naturelles du marché, du bienfait des inégalités économiques et du ruissellement de la richesse sur les gueux.

  • Les lucides, un ramassis de faiseux

Faisait partie de ce groupe prestigieux de penseurs qui voulaient éviter la faillite du Québec, Lucien Bouchard, ex-premier ministre péquiste du Québec (faudrait demander à St-Pierre Plamondon ce qu’il pense de Lulu), ex-président de l’industrie pétrolière et gazière du Québec et ex-représentant « syndical » des médecins spécialistes ; Joseph Facal, ex-ministre péquiste (qu’en pense PSPP ?), chroniqueur émérite au Journal de Montréal et professeur à HEC Montréal ; l’ex-sénateur et ex-dirigeant à La Presse, le modèle par excellence de la pensée prête à porter, André Pratte ; les économistes universitaires très sollicités par Jean Charest et Pauline Marois, Pierre Fortin et Claude Montmarquette ; l’ex-ministre libéral des Finances et ex-banquier Guy Saint-Pierre, etc. Comment peut-on sérieusement fonder un groupe de lucides sans la présence d’un banquier, qui pour lui évasion fiscale et paradis fiscaux pour la classe dominante rime avec clairvoyance, liberté individuelle et pragmatique ? C’est pourquoi nos gouvernements démocratiques occidentaux comptent toujours plusieurs ministres issus des merveilleux mondes bancaires et même les premiers ministres et des présidents comme au Canada, en France, au Royaume-Uni, etc.

  • Les mentors du sommet 2011 de Génération d’idées

Mes amis, ça ne fait pas très à gauche quand vos mentors pour le « sommet 2011 » de votre organisme générateur et initiateur d’idées sont des gens comme les ex-ministres libéraux Marc Lalonde et Francis Fox ; de l’ex-président de la Montreal Bank, Jacques Ménard ; de l’ex-vice-président de la Chambre de commerce de Montréal, Éric Prud’homme ; des journalistes Marco Fortier et Jean-François Lépine, etc. Je ne sais pas pour vous, mais moi je m’interroge sur ce qu’est véritablement PSPP au niveau de ses « idées » politiques.

  • Pour une démocratie, mais avec des manifestations tranquilles respectueuses de l’ordre et des lois

Dites-moi ce que vous en pensez ? Lors du mouvement étudiant en 2012, Paul St-Pierre Plamondon en avait ras le bol des manifestations perturbatrices des étudiants. Dans Le Devoir du 4 juin 2012, PSPP a exprimé son exaspération ainsi : « Le point limite est atteint (pour PSPP qui a les nerfs à fleur de peau). Le fondateur de Génération d’idées craint (sic) que le mouvement étudiant ne cède au culte de la désobéissance civile (sic) ». Tout un révolutionnaire qui ne changera malheureusement rien en politique avec de telles idées préconçues. Bien oui, les grosses manifestations paisibles et escortées par une armée de policiers vont énerver l’élite économique dirigeante et ses faire-part politiciens. Monsieur Plamondon, fait savoir que, malheureusement, il faut parfois brasser la cage pour changer les choses et combattre les injustices, les inégalités, la corruption et les liens incestueux entre certains.

  • Le retour des libéraux progressistes ? Hein, quoi ?

Me semble que PSPP avait mieux à faire que de co-signer une opinion publiée dans Le Devoir du 19 août 2013 intitulée : « Le retour des libéraux progressistes ». PSPP, se cherchait-il, en 2013, un poste de ministre libéral ? Ben oui, on l’a vu dans les années suivantes avec Charest et Couillard que les libéraux progressistes étaient bel et bien de retour grâce à l’application de sévères politiques d’austérité socialistes. Dans sa drôle d’opinion, PSPP dit qu’il est possible de ramener le PLQ à gauche. Bonne chance à Paul qui rêve en couleurs. Me semble qu’il y avait plusieurs autres sujets à traiter que de s’épancher sur le PLQ « progressiste » en devenir. PSPP cite alors en exemple dans son texte, les jeunes libéraux « progressistes » qui, pourtant quelques années auparavant, voulaient l’immersion anglaise obligatoire des francophones à la fin du primaire, au nom de la liberté individuelle, et voulaient tripler les frais de scolarité universitaires tellement que : « Charest modère les ambitions des jeunes libéraux » (La Presse, 4 août 2008). Eh, oh, quand c’est rendu que c’est Jean Charest qui tempère vos idées, qu’il considère trop à droite, il y a matière à se questionner.

Le carnage israélien à Gaza : les bassesses de Legault et Trudeau

Israel Gaza Strip updates: Biden urges end to violence
  • Tout simplement écœurant ; un bureau du Québec en Israël

Le cœur m’a levé à la lecture de cette autre initiative pragmatique prise par la CAQ et sa ministre vedette des Relations internationales, Martine Biron, une fabuleuse ancienne journaliste de Radio-Canada. L’article paru dans Le Devoir du 25 avril 2024 s’intitulait : « Martine Biron veut ouvrir le bureau du Québec à Tel-Aviv (Israël) cet été ». Malgré le génocide pratiqué par l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie envers les Palestiniens, souvent des enfants et des hôpitaux depuis plus de cinquante ans, et en particulier depuis un an, la CAQ n’en fait aucun cas. Ne voulant pas brusquer et contrarier ses alliés israéliens et occidentaux, le gouvernement du gros bon sens caquiste a décidé quand même d’ouvrir son bureau à Tel-Aviv au cours de l’été 2024. Un cas patent de la lâcheté de nos gouvernements occidentaux qui s’érigent en permanence en modèle de respect des droits humains, de la liberté, de la démocratie, de la souveraineté des pays, de la paix, etc. De vrais hypocrites à faire vomir. Bah, après tout, ce ne sont que des enfants et d’innocents civils palestiniens qui meurent assassinés chaque jour et qui n’ont certainement pas la même valeur et qui ne suscitent pas autant d’empathie du Québec et du Canada que les Ukrainiens. Pas les Ukrainiens d’origine russe du Donbass : les autres.

  • Legault démantèle le campement propalestinien à McGill

Critiquez Israël et hop, vous êtes tout de suite taxés d’antisémitisme primaire. Israël a carte blanche pour tuer. Il envahit illégalement depuis 50 ans la Cisjordanie des Palestiniens et l’Occident ne s’en formalise pas. Au contraire, ils se font complices de ces crimes en octroyant chaque année des milliards de dollars en aide et en armes perfectionnées dernier cri à son indéfectible ami Israël. En théorie, dans nos prétendues démocraties, vous avez le droit de protester, mais « pacifiquement » et en fournissant à l’avance votre itinéraire à la police. Comme vous le savez, les manifestations pacifiques et surveillées n’ont jamais rien changé. Ce n’est pas ça qui énerve ben gros les profiteurs.

François Legault l’expert du gros bon sens et du pragmatisme, qui se confond avec celui du patronat, l’a dit : « Legault veut être un rempart contre les extrêmes » (Le Devoir, 22 septembre 2023). Les extrêmes pour Legault ce sont ceux qui brassent la cage et qui ne rentrent pas docilement dans les rangs. Ceux qui ne se soumettent pas sagement à la classe dominante : « Université McGill : Legault demande aux policiers de démanteler (vigoureusement) le campement propalestinien » (Le Journal de Montréal, 2 mai 2024). Un vrai gouvernement au service du peuple couperait tout lien diplomatique et commercial avec Israël, lèverait des sanctions et s’attaquerait plutôt au démantèlement des cartels pétroliers, bancaires, pharmaceutiques, d’épiciers, de télécommunications, du numérique, du transport aérien et ferroviaire, etc. qui nous volent en toute impunité et avec la complicité des politiciens. Je le répète : l’armée israélienne assassine quotidiennement des innocents et il ne faudrait pas rouspéter contre nos alliés sinon on va mettre la police à vos trousses. 35 000 Palestiniens tués, y’a rien là !

  • La CAQ de Legault aussi pire que le PLC et le PCC

Au début du mois de novembre 2023, Québec solidaire, appuyé par le PQ et même le PLQ, a déposé une motion qui proposait que l’Assemblée nationale du Québec demande un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties impliquées dans le génocide palestinien. Mais, malheureusement, la CAQ de Legault a refusé net, fret, sec d’entériner cette proposition au nom de la prudence et du droit d’Israël de se défendre et de tuer des enfants et des civils : « Un député solidaire (Haroun Bouazzi) fond en larmes devant le refus de la CAQ d’appuyer un cessez-le-feu » (Le Devoir, 3 novembre 2023). Dans nos sociétés occidentales, vous le savez bien, les Russes, les Chinois, les Arabes, les Iraniens, les Cubains sont toujours du côté des méchants. Tiens, une drôle juste pour vous, afin d’alléger l’atmosphère déjà très tendue : « Une députée du PLQ (Brigitte Garceau du comté Robert-Baldwin) renvoie une employée pro-Palestine » (Radio‑Canada, 1er novembre 2023).

  • Qui sont les véritables terroristes ?

L’Occident, et surtout les États-Unis, a toujours considéré l’armée cubaine, les Talibans en Afghanistan, les Gardiens de la révolution en Iran et le Hamas comme des groupes terroristes en bonne et due forme. Le Québec et le Canada, surtout les conservateurs de Harper et de Poilièvre (une vraie face à claques et à deux faces), ne font pas exception à la règle « démocratique » : « La classe politique canadienne est unanime : le Hamas est terroriste (mais pas l’armée israélienne) » (Le Devoir, 11 octobre 2023). C’est aussi ridicule que la Cour pénale internationale qui émet un mandat d’arrêt contre Poutine, mais pas contre le criminel premier ministre d’Israël, Netanyahou : « Guerre en Ukraine. Un mandat d’arrêt émis contre Vladimir Poutine » (Le Journal de Montréal, 17 mars 2023). Poutine un tueur et un monstre, Netanyahou, un bienfaiteur et un humaniste selon… : » Biden accuse Poutine d’être un tueur » et » Poutine est un monstre dit Trudeau » (Le Devoir, 18 mars 2021 et Radio-Canada, 16 février 2024).

  • Justin Trudeau, une personne ignoble

Malgré les tueries et les massacres, jamais le Canada et les riches pays occidentaux ne vont penser à promulguer des sanctions et des embargos envers Israël. Bien au contraire, ils vont continuer à leur fournir des armes et à les financer à coups de milliards de dollars en fonds publics. Vraiment scandaleux et dégoûtant d’entendre ces propos émanant de notre premier ministre : « Trudeau demande (juste une demande polie) de faire preuve de retenue (sic) pour protéger les civils (et les enfants) à Gaza » (Radio-Canada, 15 mars 2023). En 2021, le gouvernement libéral du Canada a exhorté et supplié son ami Israël d’arrêter d’envahir illégalement la Cisjordanie des Palestiniens : « Le Canada conseille (juste un conseil d’ami) à Israël de cesser la colonisation (criminelle de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie) » (Le Journal de Montréal, 5 juillet 2021). Dit franchement, cela veut dire que le Canada, Justin Trudeau et la machine à parler pour ne rien dire, Mélanie Joly, sont favorables à la poursuite du massacre et de la mainmise d’Israël sur les territoires palestiniens en essayant toutefois de retenue qui est la marque de commerce d’Israël. Trudeau et Joly vont souvent en Ukraine, mais pas du tout à Gaza. Une sensibilité à géométrie variable.

Selon l’ONU : « Les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens relèvent du crime de guerre » (Le Journal de Montréal, 8 mars 2024). Et selon Human Rights Watch, le raid israélien du 31 octobre 2023 à Gaza qui a tué au moins 106 civils « constitue un crime de guerre apparent » (Le Journal de Montréal, 5 avril 2024). Mais pas pour Trudeau qui « refuse de reconnaître qu’Israël viole le droit international ». Vraiment dégoûtant ! (La Presse, 12 octobre 2023).

  • Le Canada, la minable petite mascotte des States

Au mois de novembre 2023, Israël a bombardé un hôpital à Gaza (Le Devoir, 16 novembre 2023). Naturellement, le 18 novembre 2023, Biden des USA a soutenu la version « officielle » israélienne et a accusé le Hamas d’avoir bombardé son propre hôpital à Gaza. (Le Journal de Montréal, 18 octobre 2023). Vraiment tordu comme justification. Oh, oh, deux jours après la position américaine, le porte-queue canadien a fait valoir son point de vue « indépendant » : « Explosion d’un hôpital à Gaza : Israël n’est pas responsable selon Ottawa (PLC) » (Le Journal de Montréal, 21 octobre 2023). Et : « Israël est ravi de la conclusion du Canada sur l’hôpital bombardé à Gaza » (Le Devoir, 23 octobre 2023). Le Canada est toujours égal à lui-même, c’est-à-dire soumis à son maître américain. 1er novembre 2011 : « La Palestine entre à l’UNESCO. Washington suspend alors son aide à l’agence ». 2 novembre 2011 : « Adhésion de la Palestine à l’UNESCO : Ottawa (Stephen Harper) suspend sa contribution volontaire à l’UNESCO » (Le Devoir, 1er et 2 novembre 2011).

Gérald Fillion de Radio-Canada ou l’assujettissement volontaire

  • Le reflet véritable de nos médias soi-disant objectifs et indépendants

Oui, les médias en Russie, en Chine, en Iran, à Cuba ne sont pas indépendants du pouvoir politique, mais admettez avec moi que les nôtres au Québec, aux États-Unis et en Occident ne sont pas mieux. Étant la propriété de milliardaires et de transnationales, ils sont dépendants du pouvoir économique et du pouvoir politique pour ceux détenus par le gouvernement qui nomme les dirigeants, comme à Radio-Canada par exemple. J’espère que l’on est d’accord avec ça ? Vous n’avez qu’à lire et à écouter nos journalistes, chroniqueurs et éditorialistes pour vous rendre compte qu’ils versent tout le temps dans la propagande en montant en épingle les bienfaits de l’idéologie capitaliste, en critiquant parfois, mais gentiment, leurs petites limites et en ramassant vigoureusement et généreusement les taxes des systèmes sociales. Par exemple mes amis, avez-vous déjà vu passer un article ou un reportage disant du bien des services publics et des entreprises à propriété collective en Chine, à Cuba, en Iran et en Russie ? Non, dans ces pays, tout est mauvais. Un média digne de ce nom, surtout s’il se prétend totalement libre de qui que ce soit, a pour rôle de sensibiliser, de conscientiser et d’informer les lecteurs et les auditeurs : pas de les intoxiquer, de les aliéner et d’amener chez eux soumission et résignation au désordre établi déterminé par la classe capitaliste dominante. Merci de me donner encore une fois raison ce qui peut agacer certains. Que voulez-vous, c’est ça qui est ça et ne laisser pas, je vous en prie, la jalousie vous emporter comme me le disait mon ami et mon frère Michel Chartand.

  • Allons droit au but avec le chef d’œuvre de Gérald Fillion de Radio-Canada publié le 10 janvier 2024

Le texte de Gérald Filion du 10 janvier 2024, bourré de faussetés et de préjugés sommaires, s’intitulait : « L’arrogance de l’industrie pétrolière ». L’expert-économiste était bien fâché de la dernière hausse soudaine de 20 cents le litre du prix de l’essence. Mais comme il le dit, y’a rien à faire contre les lois naturelles du marché que ce soit au niveau des aliments, des médicaments, des tarifs de l’Internet et du cellulaire, des taux d’intérêt et des frais bancaires et évidemment de l’essence. Drôle de marché et de concurrence quand les pétrolières augmentent toutes leurs prix en même temps et au même montant. Ça, ledit spécialiste économique n’en parle pas. Jamais au grand jamais il ne va parler de cartel organisé et du fait que l’on se fait continuellement braquer et taxer par des transnationales occidentales, massivement étrangères, qui se sont approprié notre pétrole avec la complicité de nos élus. Faut être colonisé à l’os pour accepter passivement de se faire arnaquer sans vergogne et de laisser sortir du pays l’argent récolté sur notre propre ressource naturelle. Vous le savez, le Canada est un des plus grands producteurs et exportateurs de pétrole et de gaz au monde produits en Alberta, en Saskatchewan et à Terre-Neuve. Oui, ce sont des impôts que vous payez à ces escrocs. De même, le démagogue ne parle pas de l’impact de la spéculation et des spéculateurs sur le pétrole, les minéraux et les céréales qu’il faut interdire.

  • Gérald ressort toujours la même cassette identique à celle des pétrolières

Aie Gérald, sois sérieux et arrête de nous prendre pour des imbéciles. Pour expliquer la dernière hausse du prix de l’essence, Gérald nous pond encore la même maudite rengaine qui représente une insulte à l’intelligence : « Il y a des facteurs fondamentaux (sic) qui peuvent expliquer les mouvements du prix pétrole comme l’essence d’été et les tensions géopolitiques (sic) qui causent de l’incertitude ». Me semble que ça fait redondant comme « justification ». Je le répète, le Canada est plus qu’autosuffisant en pétrole. En quoi ce qui se passe en Iran, en Ukraine, en Israël et au Yémen devrait-il affecter le prix de notre propre essence ? On n’en importe pas Gérald, on en exporte. Peux-tu au moins comprendre ça ?

  • Gérald est-il en plus aveugle ?

Oui, Gérald est dans tous ses états et va même jusqu’à larguer cette autre énormité : « Peu d’entreprises peuvent se permettre un tel affront : « Gerry, c’est pas seulement un affront, c’est du vol institutionnalisé. Puis mon cher Gérald, il n’y a pas seulement les pétrolières qui agissent comme ça à leur guise. Eille, es-tu un journaliste qui scrute l’économie, oui ou non ? Peut-être oui, mais avec des œillères. Gérald, les épiciers, les GAFAM’s, les banques, les pharmaceutiques, les firmes de télécommunications, etc. font de même. Notre ami Gérald croit encore au récit angélique du système d’économie de marché dans lequel il y a des milliers d’entreprises qui se font une vive concurrence et qu’il n’y en a aucune, ou une poignée, qui contrôle le tout. Dans ce beau système enchanteur, il n’y a pas de cartel, aucun oligopole et surtout pas de monopole privé. Les monopoles existent seulement quand c’est de propriété publique. Il n’y a aucune qui est plus grosse que l’État et qui finance les partis politiques. Ça, c’est la vertu démocratique relayée par Gérald et ses semblables.

  • Faut laisser le marché agir « librement »

Ça n’a pas aucun bon sens ce que dit Gérald Fillion dans son homélie évangélique. Vraiment à la fois enrageant et consternant. Et croyez-moi, Gérald n’est pas le pire de son espèce. Alors, quoi faire pour arrêter de se faire plumer ainsi avec notre propre pétole par des firmes étrangères ? Bon, Gérald nous dit que dans ce cas : « Il est inutile (sic) de penser que l’État va contrôler le prix de l’essence (et pourquoi pas Gérald ?), à moins de nationaliser toute l’industrie ( et encore pourquoi pas Gérald, car le pétrole est une ressource naturelle qui appartient de fait à tous ?). Donc, si on te suit bien mon cher Gérald, il n’y a rien que l’on peut faire contre la vraie dictature du marché dans pas seulement le pétrole, mais aussi des banques, des pharmaceutiques, des épiciers, dans le numérique (GAFAM) et les communications (Bell, Telus, Rogers et Videotron).

  • Comme solution, Gérald accouche d’une petite souris

Tellement naïf la recommandation « musclée » de Gérald qui ne règlera absolument rien. Gérald qui ne règlera absolument rien. Gérald dit : « Il est certainement envisageable d’exiger (sic) de la part des pétrolières une plus grande transparence et une plus grande prévisibilité dans l’établissement des prix afin d’éviter les variations trop brusques ». Oui aux hausses continuelles et injustifiées du prix de l’essence, mais pas trop brusques. Pis, faudrait que les voleurs nous avertissent à l’avance du moment qu’ils vont nous faire les poches. Vraiment « révolutionnaire » Gérald comme solution. Continue à écrire de telles petitesses et toi aussi, comme d’autres avant toi, tu recevras l’invitation d’un parti politique ou d’une belle grosse compagnie privée. Gérald conclut en disant que : « Les gouvernements devraient intervenir pour encadrer (sic) les variations brutales de prix et pour obliger (sic) les pétrolières à mieux informer le consommateur des mouvements à l’œuvre ». Je m’excuse, mais j’en peux vraiment pu. C’est trop d’insignifiance pour moi. Oh, oh, Léo calme toi le pompon.

  • Faut créer Pétro-Québec, voilà la solution

Pétro-Québec, une société à propriété collective, aurait pour mission, pas d’extraire du pétrole, mais de l’importer de l’étranger afin que ce ne soit plus les pétrolières, qui sont intégrées verticalement (extraction, production, raffinage et détail), qui décident d’où on va l’acheter et à quel prix. Bien évidemment, elles l’acquièrent de leurs filiales et apparentées présentes un peu partout dans le monde à des prix de cession interne favorables pour la compagnie mère : Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Total, Shell, etc. Pour une fois, il y aurait une véritable concurrence. Pétro-Québec demanderait des soumissions de plusieurs pays comme la Russie, l’Iran, le Venezuela, le Brésil, etc. et choisirait le fournisseur qui affiche le plus bas prix. Venez pas me dire que c’est mon côté socialiste qui ressort une fois de plus. L’Inde, le Pakistan, la Chine et d’autres le font. Pourquoi pas nous ? L’Iran, la Russie et le Venezuela continuent à vendre leur pétrole à l’étranger malgré les sanctions et les embargos de pays occidentaux. Mais à quel pays vendent-ils leur pétrole et à quel prix ?