CAQ : faut les arrêter, y sont en train de vider le Québec

  • Sans aucun débat public

Enfin une bonne idée de l’affairiste caquiste, premier ministre du Québec, François Legault qui : « menace Ottawa (Justin Trudeau et le Parti libéral du Canada) de tenir un référendum dans la province sur l’immigration » (Le Journal de Montréal, 10 avril 2024). Mais jamais, au grand jamais, il n’a été suggéré de tenir un référendum, comme cela se fait ailleurs et dans plusieurs états américains, sur les milliards de dollars de fonds publics versés à Northvolt ; sur la privatisation d’Hydro-Québec par le biais de l’éolien et des nouveaux barrages ; sur les baisses d’impôt sur le revenu qui bénéficient avant tout surtout aux nantis ; sur la création d’hôpitaux privés entièrement subventionnés ; sur les milliards de dollars versés au cartel des communications (Videotron, Telus, Rogers et Bell) pour qu’il daigne aller en région ; sur la nomination partisane d’amis, au gros salaire de top notchs du privé à la tête d’organismes publics comme Hydro-Québec, Santé Québec, Investissement Québec et sur la destruction approuvée et encouragée par la CAQ d’importants milieux humides : « 74 milieux humides sur le site de Northvolt » et « Feux vert donné par la CAQ à Microsoft pour détruire des milieux humides afin d’y construire ses centres de données » (Le Devoir, 16 novembre 2023 et le Journal de Montréal, 21 mai 2024). Des milieux humides, quossa donne ?

  • La CAQ sur ses derniers milles et ils le savent

À la CAQ, les matamores venant du privé et qui vont retourner au privé l’an prochain, savent très bien que les carottes sont cuites pour eux et qu’ils ne seront pas réélus. Alors, afin de s’assurer d’une bonne job dans une belle grosse compagnie privée, mais subventionnée, les Duranceau, Legault, Fitzgibbon, Girard, Dubé et Cie s’empressent de vider le Québec de ses derniers biens et services publics au profit de faiseux, appauvrissant ainsi la majorité au profit d’une certaine minorité. Déjà ils sentent la soupe très chaude et Éric Girard ne dément pas qu’il va quitter le bateau caquiste lui qui a toujours rêvé de devenir ministre des Finances du Canada et qui s’est déjà présenté aux élections fédérales sous la bannière du Parti conservateur du Canada. Un autre nationaliste et progressiste de la CAQ. Et il y a aussi Fitz, les gros bras, qui laisse planer le doute sur la poursuite de sa « fructueuse » carrière politique. Ses parties de chasse avec ses riches amis sur une grosse île privée lui manquent énormément. Si ces deux-là partent ça sera une bonne affaire pour les Québécois, eux qui, comme Dubé et Legault, disent ouvertement préférer le privé au public et trouvent que l’État est toujours trop gros, mais jamais les transnationales privées occidentales : « Éric Girard réitère son rêve (sic) de devenir ministre conservateur des Finances du Canada » (Le Journal de Montréal, 16 avril 2024). Éric, on a juste hâte que tu décalisses au plus vite avec tes semblables.

  • Les fumistes caquistes du privé aux commandes de l’État

Ça n’a pas aucun mautadit bon sens et personne ne dit rien surtout pas les chroniqueurs émérites du Journal de Montréal (Robitaille, Martineau, Dumont, Facal et Bock-Côté) qui, en bons arriérés qu’ils sont, trouvent tout le temps le gouvernement trop gros et inefficace, mais pas le privé, par exemple Québecor qui est inondée continuellement de fonds publics. Si Québecor arrêtait, comme d’autres firmes, de vivre sur le dos des contribuables et aux crochets du gouvernement, peut-être que l’État québécois serait moins gros et pourrait se concentrer sur les services et les biens publics. Des B.S. corporatifs et leurs petites grenouilles intellectuelles de journalistes et de chroniqueurs qui viennent nous faire la morale. J’y reviens dans mon prochain article.

Mes amis lisez, le titre de ces récents articles tirés du Journal de Montréal et dites-moi vraiment si vous trouvez ça normal, que cela représente le zénith démocratique et que c’est de cette façon que l’on doit gérer l’État ? :

  • 16 mai 2024 : « Une ex-ministre caquiste (MarieChantal Chassé) et ex-adjointe parlementaire de Fitzgibbon devient lobbyiste et courtise maintenant le ministère de l’Économie de Fitz ». Ah la belle affaire ! MarieChantal dit qu’elle travaille maintenant pour une firme dite « d’innovation »), MC2 Vison inc. Une autre téteuse de fonds publics !
  • 16 avril 2024 : « Démission du député caquiste Éric Lefebvre (qui se joint aux conservateurs à Ottawa, mais qui continuera à siéger au parlement du Québec afin d’encaisser son chèque de paie jusqu’aux prochaines élections fédérales). Et on tolère ça. Petite vermine, va !
  • 14 mars 2024 : « Un lobbyiste de pétrolières et minières devient v-p des relations externes et communications d’Hydro-Québec ». Geste dégradant posé par Sabia envers les employés à l’interne.
  • 19 juillet 2023 : « La députée caquiste Joëlle Boutin démissionne et retourne dans le secteur privé à titre de lobbyiste chez Levio ».
  • 23 février 2023 : « Elle passe de la firme de consultation américaine internationale McKinsey au cabinet du ministre Fitzgibbon ». C’est pour ça que l’on aime tant Fitz. Pourquoi et pour qui, selon vous, faut-il pour la CAQ, toujours aller chercher les tops guns du privé pour gérer l’État, eux qui privilégient constamment l’intérêt public et le bien commun avant le bien-être d’une certaine minorité ? Faut faire appel aux « cerveaux » du privé, car il n’y en a pas pantoute dans le réseau public.
  • 24 avril 2020 : « Nomination d’un ami (qui provient d’un gros bureau de comptables) de Fitzgibbon à la tête d’Investissement Québec ». Et Fitz n’est pas un cheap, avec notre argent s’entend : « Fitzgibbon défend la rémunération de 1,1 M$ du patron d’Investissement Québec » (7 mars 2021).
  • Hydro ; avec Fitz et Sabia aux commandes ; va devenir une coquille vide, oui madame

Fitz et son, goon, président d’Hydro, Michael Sabia, privatisent en grand et rapidement notre instrument collectif au profit d’opportunistes et ça passe comme une lettre à la poste sans aucune consultation et sans aucune étude. C’est ça l’idéologie et ça se prétend pragmatique et réaliste. D’ailleurs, tous les gouvernements passés, péquistes, libéraux, conservateurs et caquistes n’ont fait que ça : privatiser et baisser les impôts et les taxes des entreprises et des nantis.

Hey ! Ça ne vous fait pas frémir et vous n’avez pas peur pour la génération future quand vous lisez ces autres nouvelles concernant la privatisation en accéléré d’Hydro-Québec commandée par le porte-queue Pierre Fitzgibbon :

  • 10 mai 2024 : « Après deux ventes en deux semaines, Hydro-Québec envisage d’autres cessions » (Le Journal de Montréal). Oui, Hydro-Québec va devenir une sorte d’agence vidée de son essence et de sa raison d’être.
  • 25 avril 2024 : « Bornes de recharge : Hydro-Québec veut laisser sa place au secteur privé (des bonnes pétrolières qui nous veulent toujours du bien. Je vous l’ai dit, l’État est toujours trop gros et le privé, même Exxon Mobil, Esso, trop petit) (Radio-Canada).
  • 27 janvier 2023 : « Fitzgibbon veut laisser tout l’éolien au privé (mais sur le bras des Québécois) » (Le Devoir). Ça va nous coûter beaucoup plus cher, mais le privé c’est mieux.
  • 30 mars 2023 : « Fitzgibbon ouvre la voie à des barrages privés » (Le Journal de Montréal)

Et viendra ensuite la privatisation des barrages de la Baie-James et de la Manic. Réné Levesque a-t-il nationalisé Hydro pour en venir là. Notre meilleur premier ministre et le plus authentique doit se retourner souvent dans sa tombe. Auriez-vous pu imaginer que René Lévesque, Camille Laurin, Jacques Parizeau et Pierre Bourgault deviennent lobbyistes ? Charest, Couillard, Harper et d’autres oui et sans aucune gêne.

  • Et ça continue les folleries caquistes

L’étincelante et fascinante ministre caquiste de Transports, Geneviève Guilgault, qui vient nous dire que : « L’État n’a pas à gérer le transport collectif (comme le REM) » (Radio-Canada, 24 avril 2024). Au nom de quel principe et à quel priori madame ? Et puis : « Québec (CAQ) confiera au privé le stockage de nos données informatiques (par exemple à Microsoft et à Amazon, qui ne sont jamais trop gros) et : « Données. Pas question d’une société d’État » (Le Devoir, 5 février et 16 août 2019). Comme pour ben d’autres choses : « La CAQ dit non à une consultation sur les données de santé » (Le Journal de Montréal, 23 septembre 2020). Comme la CAQ a dit non à l’examen du projet Northvolt par le BAPE. Qu’il fait bon vivre en démocratie. Et parmi tant d’autres : « Le gouvernement Legault enclenche la réalisation de deux hôpitaux privés (ce n’est plus seulement des cliniques privées, mais bel et bien des hôpitaux privés qui n’ont de privé que le nom puisqu’ils sont subventionnés à plus de 100 % par l’État qui pour faire ça n’est pas trop gras) » (Le Journal de Montréal, 7 mars 2023). Je vous le dis et répète : faut arrêter les faire-valoir de la CAQ qui dilapident nos biens et services publics et qui va faire du Québec une grosse entreprise ouverte à la business.

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